Tu te rappelles qu’à chaque fois que tu sors d’un salon, tu es déçu(e), désespéré(e), fauché(e) et tu te dis : « je ne suis pas prêt(e) d’y retourner ! » ? C'est le "coiffure-blues". Illustration.
Une grande (ou petite) occasion approche.
Tu vois ta tête dans le miroir, tu te dis : « c’est plus possible ».
Alors tu te jettes à l’eau, et tu retournes sur le fauteuil.
Au début ça se passe bien, ton interlocuteur semble avoir compris ce que tu demandes.
On ne veut pas forcément être plus beau en sortant : on voudrait juste ne pas être plus moche qu’en entrant.
Clac clac, tes cheveux commencent à tomber en tas.
A cet instant, tu te dis : « ça va encore ».
C’est vrai qu’à la mi-temps, t’es encore pas mal.
Mais juste après, c’est le drame : reprise des ciseaux pour ‘rectifier deux ou trois mèches’.
C’est la moitié de ta chevelure qui y passe, généralement avec un magnifique dénivelé entre le côté droit et le côté gauche, et c’est le moment que choisit le coiffeur pour te lancer le célèbre : « ça vous change ! ».
A part citer Balavoine (qui dans la même chanson dit "court bien trop court" puis "et pourtant il faut vivre ou survivre"), je concluerai ces développements sur le coiffure-blues par un message d'espoir : les cheveux, ça repousse.
3 commentaires:
Je prévois en général deux semaines entre le passage "AU capiliculteur" (pour citer Desproges) et ledit évènement : c'est le temps nécessaire pour que le trop court devienne juste court.
Pourtant je le dis au coiffeur presque à chaque fois : moins il coupera court, plus je reviendrai plus souvent... mais bon...
Ca me rappelle la fois où la coiffeuse, assez gênée quand elle a vu ma tête, m'a timidement demandé "c'est trop court ?" et que je lui ai répondu "de toute façon, je ne vais pas tirer dessus pour qu'ils repoussent plus vite !" Elle a fait une drôle de tête (mais moi aussi !)
@ Bzh Matth : comme quoi même les garçons connaissent ce problème !
@ DdM : oui, et même si ça finit par repousser, c'est long (le temps, pas les cheveux !) !
Enregistrer un commentaire